Il m'arrive parfois
d'entrer dans un trou noir.
Celui de ma mémoire,
comme un trou dans le toit.
Goutte à goutte, en douceur,
grands effets, confusion.
Comme écrire un brouillon
sur un tapis de fleurs.
Échange interrompu,
gène et désagrément,
face à face impromptu.
Je m'enraye, impatient.
Je cherche le repaire
de ces pensées vitales.
Émetteur éphémère,
je n'ai plus le signal.
Je note sur papier
des plans et des tactiques,
pour masquer et pallier.
Grotesque et puis tragique.
L'esprit qui exaltait,
rétrécit et combat
ce que le mal rongeait.
Penser à petits pas.
© andré elleboudt
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