Et bondir à nouveau,
revenir à niveau.
Et revivre à nouveau
se sentir frais et beau.
Et ressentir la vie,
ressortir hors de l'eau.
Mais résilier non pas
pour tuer, supprimer.
Résilience et patience,
être neuf, vivre mieux.
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
samedi 31 janvier 2015
lundi 26 janvier 2015
Driver
A trop vouloir être en avant
je n'ai goûté au temps, vraiment.
J'étais hier, serai demain
incapable d'être l'instant.
Et les machines à l'intérieur
débitaient le vivant, sûres que
tel était le rythme du train
que depuis des années menait,
appliqué, le driver reclus
au plein cœur de son univers.
je n'ai goûté au temps, vraiment.
J'étais hier, serai demain
incapable d'être l'instant.
Et les machines à l'intérieur
débitaient le vivant, sûres que
tel était le rythme du train
que depuis des années menait,
appliqué, le driver reclus
au plein cœur de son univers.
dimanche 25 janvier 2015
Aveuglé
Aveuglé,
je l'étais devenu
de poursuivre, assoiffé,
un bonheur
que ma quête étourdie
dévoila n'être
que possession
de l'absence.
je l'étais devenu
de poursuivre, assoiffé,
un bonheur
que ma quête étourdie
dévoila n'être
que possession
de l'absence.
mardi 20 janvier 2015
Le début
Ce fut soudain, venu de nulle part, comme une lune au cœur d'un ciel d'orage, un appel, une trêve, un éclat de lumière, un chemin creux menant à la rivière.
Un sentiment étrange, une langueur, comme un vent doux un matin de juillet, une grève, un sentier, un sourd coup de tonnerre, un bateau blanc qui partirait en mer.
Un horizon de feu dans une brume, comme une forme d'où jaillirait la vie, une aube matinale avant d'être soleil, un nulle part ou peut-être un ailleurs.
Une lueur pâle et si pénétrante, comme un visage qu'illumine un regard, une ombre, une présence, un souffle presque frêle, une question, le début d'un poème.
Un sentiment étrange, une langueur, comme un vent doux un matin de juillet, une grève, un sentier, un sourd coup de tonnerre, un bateau blanc qui partirait en mer.
Un horizon de feu dans une brume, comme une forme d'où jaillirait la vie, une aube matinale avant d'être soleil, un nulle part ou peut-être un ailleurs.
Une lueur pâle et si pénétrante, comme un visage qu'illumine un regard, une ombre, une présence, un souffle presque frêle, une question, le début d'un poème.
lundi 19 janvier 2015
Au fond du godet
vidé de son shot
montait, tel éther,
l'odeur singulière
d'un malt bien vieilli.
Plus haut que les bens,
l'iode et le sel
parlaient d'un village,
de ses habitants,
au bord des galets.
A l'insu des gens
qui, tous endormis,
rêvaient souriants,
le temps s'arrêtait
des jours et des nights.
Les kilts repliés.
Les pipes étourdis.
Les casks engourdis.
Les châteaux hantés
ne hululaient plus.
L'eau qui dévalait
du haut Ben Nevis
vers l'océan froid
devenait spirit
unique et goûteux!
Alors et soudain,
je me réveillais
l'haleine chargée
et l'esprit dizzy.
Comment, vous doutez?
vidé de son shot
montait, tel éther,
l'odeur singulière
d'un malt bien vieilli.
Plus haut que les bens,
l'iode et le sel
parlaient d'un village,
de ses habitants,
au bord des galets.
A l'insu des gens
qui, tous endormis,
rêvaient souriants,
le temps s'arrêtait
des jours et des nights.
Les kilts repliés.
Les pipes étourdis.
Les casks engourdis.
Les châteaux hantés
ne hululaient plus.
L'eau qui dévalait
du haut Ben Nevis
vers l'océan froid
devenait spirit
unique et goûteux!
Alors et soudain,
je me réveillais
l'haleine chargée
et l'esprit dizzy.
Comment, vous doutez?
samedi 17 janvier 2015
Je rêve
Je rêve d'un monde,
dit le cheval,
sans calèche ni coche.
Et moi, dit le paisible,
sans kalachnikov.
dit le cheval,
sans calèche ni coche.
Et moi, dit le paisible,
sans kalachnikov.
mardi 6 janvier 2015
Derrière
Et derrière un flocon
tout de blanc et mystère,
qui sait ce que l'on voit?
Je sais dit le marcheur:
un chemin tout perclus
par le gel et le froid.
Oh mais ma foi non,
dit un penseur ému,
un flocon est menu.
Je sais dit le pêcheur:
on y verrait un ru
descendant à l'étang.
Oh mais ma foi non,
s'écrie une douillette,
c'est froid et c'est tout cru.
Je sais dit le savant:
c'est vapeur d'eau gelée
s'éparpillant au sol.
Oh mais ma foi non,
renchérit le marchand,
c'est malheur aux affaires.
Je sais dit le pasteur:
ce sont des morceaux d'anges
rendant le monde beau.
Oh mais ma foi non,
hurla le mécréant,
c'est la pluie de l'hiver.
Oh, mais taisez-vous donc
s'émotionne l'enfant,
regardez, admirez,
pendant que vous parliez
le flocon a fondu.
tout de blanc et mystère,
qui sait ce que l'on voit?
Je sais dit le marcheur:
un chemin tout perclus
par le gel et le froid.
Oh mais ma foi non,
dit un penseur ému,
un flocon est menu.
Je sais dit le pêcheur:
on y verrait un ru
descendant à l'étang.
Oh mais ma foi non,
s'écrie une douillette,
c'est froid et c'est tout cru.
Je sais dit le savant:
c'est vapeur d'eau gelée
s'éparpillant au sol.
Oh mais ma foi non,
renchérit le marchand,
c'est malheur aux affaires.
Je sais dit le pasteur:
ce sont des morceaux d'anges
rendant le monde beau.
Oh mais ma foi non,
hurla le mécréant,
c'est la pluie de l'hiver.
Oh, mais taisez-vous donc
s'émotionne l'enfant,
regardez, admirez,
pendant que vous parliez
le flocon a fondu.
dimanche 4 janvier 2015
A toi
A toi la main serrée, pour toi la main entière, je suis la main tendue.
Si tu es le soleil, tu seras de néon et moi incandescente.
Si tu étais humus et si tu étais terre, je serais le terreau.
Tu es le voyage, tu es la carte, je suis le pas.
A toi le sens, à toi les lettres, à moi le mot.
Tu es "et si", tu es "c'est", je suis "peut-être", disait le cœur à l'âme et au cerveau.
Si tu es le soleil, tu seras de néon et moi incandescente.
Si tu étais humus et si tu étais terre, je serais le terreau.
Tu es le voyage, tu es la carte, je suis le pas.
A toi le sens, à toi les lettres, à moi le mot.
Tu es "et si", tu es "c'est", je suis "peut-être", disait le cœur à l'âme et au cerveau.
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