dimanche 12 février 2012

Avide recherche

Je pars à ma recherche, comme la mer à sa source,
au loin je vais marcher, me laisser m’écouler.

Que de temps a passé, que d’étés, de saisons,
que de sable sassé aux rives de mon nom.
Mais qui est cet étant qui à force de vivre
n’a simplement pas été ? Quel nom porte le fleuve
que rien n’a arrêté ? Survenant de nulle part
des crues, des étiages ont maquillé la course
et la banalité se mue en cécité.
Par où donc naviguer quand le cap est perdu
ou simplement non su ? A trop sortir les cartes
j’ai ignoré les vents. A trop vouloir tracer
un chemin de traverse, j’ai inventé le vide.
Pour ce que j’ai vécu, j’ai parfois oublié
de vivre relié à mon cœur, à l’esprit.

Et tout ce que j’ai vu peut-être n’est apparu
que sans vie ou sans goût.

jeudi 9 février 2012

R


J’ai tout fait, 
avide d’air.

Astre

Aux abonnés absents depuis beaucoup de lunes le soleil, ce seigneur, fit subir aux humains la nuit. Révolution! ...