Tant de mots se piétinent aux frontières du cœur.
Des propos s’émiettent à l’orée de mes lèvres.
Et maintenant la plume qui s'assèche et se tait.
© andré elleboudt
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
Tant de mots se piétinent aux frontières du cœur.
Des propos s’émiettent à l’orée de mes lèvres.
Et maintenant la plume qui s'assèche et se tait.
© andré elleboudt
C’était là, inutile
et je trouvais ça beau.
Mon esprit se perdait.
Je regardais encore.
Une petite voix
vint alors titiller
mon cerveau engourdi.
La chose n’est pas belle
pas plus que laide en soi.
L’objet ne peut par lui
me forcer à sourire
ni brusquer une larme.
Il n’y a que l’esprit,
que je croyais figé,
qui donne ces pouvoirs.
Je restais, étonné
de mes capacités.
Mais était-ce bien moi ?
© andré elleboudt
J’ai à peine douze ans et j’atteins, paraît-il, un cap. Ma foi c’est vrai !
Mais suis-je pour autant redevable de ça ?
Une espèce de jeu, un carnaval, qui sait, qui déjà homologue un rang et son adverse ?
Ceux-là qui le méritent et ceux-ci qui regardent, dans la cour au soleil, le jeter de la toque, symbole du savoir et de la réussite, inévitablement l’officialisation d’un mur, d’un trou, d’un lot. J’ai à peine douze ans et déjà on m’enferme dans un assortiment.
Il y a ceux qui sont et ceux qui ne sont pas. Serais-je rabat-joie ? Je ne peux m’empêcher de penser tristement à tous ces non toqués se demandant pourquoi, soudain dans cette cour, se dresse le muret de ce qui deviendra, mémoire de l’école, le droit de se vêtir de cette toge noire et de lancer la toque et celui d’observer incrédule et perplexe ce gentil carnaval ?
© andré elleboudt
Aux abonnés absents depuis beaucoup de lunes le soleil, ce seigneur, fit subir aux humains la nuit. Révolution! ...