Mais où est-il caché cet univers câlin
où les mots ni le corps ne crachent leur venin?
Se peut-il qu’il existe au rond-point d’un nuage,
ouvrant sur un matin sans mal et sans ravage?
J’attends jour après jour ce réveil enfantin,
quand, cajolé de tout, il n’est qu’un seul chemin.
J’aspire à des instants sans doute ni regards noirs
quand, apaisé et doux, le corps se fait espoir.
Et puis tout recommence, ou mieux, tout continue,
ce bonheur simple-là, une idée éperdue…
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
samedi 30 novembre 2013
mardi 26 novembre 2013
Improbables
Tout au fond du jardin, côte à côte souvent,
vivent le taureau noir et son amie jument.
Comme un couple improbable, uni et différent,
qui vit au quotidien les natures et les clans.
Ce que nous montrent en fait jument et son taureau
c'est que les différences ne sont que le terreau
de qui veut opposer ce qui ma foi est beau
même si tout oppose ces deux gros animaux.
Jument et son taureau, c'est une ode, un joyau
car c'est beau de les voir, taureau et sa jument.
samedi 23 novembre 2013
Amusant
Les mots sont amusants.
A la consultation
je me pris à noter
sur un aide mémoire:
"Je subis mieux le mal."
On peut donc être mieux
les jours où on va mal?
Et quand le corps fait mal
et détruit le moral,
je me sentirais mieux?
Tout n'est pas que langage
car quand le corps se dit
à travers maux et pertes,
la vie n'est pas meilleure;
c'est un peu de couleurs
aux grisailles du mal.
A la consultation
je me pris à noter
sur un aide mémoire:
"Je subis mieux le mal."
On peut donc être mieux
les jours où on va mal?
Et quand le corps fait mal
et détruit le moral,
je me sentirais mieux?
Tout n'est pas que langage
car quand le corps se dit
à travers maux et pertes,
la vie n'est pas meilleure;
c'est un peu de couleurs
aux grisailles du mal.
vendredi 15 novembre 2013
Le début d'un poème
Ce fut soudain, venu de nulle part,
comme une lune au cœur d'un ciel d'orage,
un appel, une trêve, un éclat de lumière,
un chemin creux menant à la rivière.
Un sentiment étrange, une langueur,
comme un vent doux un matin de juillet,
une grève, un sentier, un sourd coup de tonnerre,
un bateau blanc qui partirait en mer.
Un horizon de feu dans une brume,
comme une forme d'où jaillirait la vie,
une aube matinale avant d'être soleil,
un nulle part ou peut-être un ailleurs.
Une lueur pâle et si pénétrante,
comme un visage qu'illumine un regard,
une ombre, une présence, un souffle presque frêle,
une question, le début d'un poème.
comme une lune au cœur d'un ciel d'orage,
un appel, une trêve, un éclat de lumière,
un chemin creux menant à la rivière.
Un sentiment étrange, une langueur,
comme un vent doux un matin de juillet,
une grève, un sentier, un sourd coup de tonnerre,
un bateau blanc qui partirait en mer.
Un horizon de feu dans une brume,
comme une forme d'où jaillirait la vie,
une aube matinale avant d'être soleil,
un nulle part ou peut-être un ailleurs.
Une lueur pâle et si pénétrante,
comme un visage qu'illumine un regard,
une ombre, une présence, un souffle presque frêle,
une question, le début d'un poème.
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