mardi 25 septembre 2012

C'est toi


Entre pâle bleuté et gris clair irisé
je marche seul, perdu dans la brume du cœur,
cherchant du bout des doigts un mot, une chaleur
à poser là; faire à l'amour un nouveau-né.
Au tournant d'un regard, fugitive pensée,
de marcher sans y voir, le chemin est au cœur;
un pas, une foulée qui deviendraient lueur,
oser risquer un mot qui se ferait sentier.
Quand marchant plus avant, le brouillard est levé,
imaginer un nom, lui dédier la saveur
qui depuis ce matin invente des couleurs,
image floue, l'amour que tu as éveillé.
C'est ton corps, c'est ton goût qui se sont dessinés,
c'est le fil de tes yeux, tes mots comme une ardeur
venue éclabousser l'univers endormi,
c'est toi, tu es de Dieu cet amour incarné

Astre

Aux abonnés absents depuis beaucoup de lunes le soleil, ce seigneur, fit subir aux humains la nuit. Révolution! ...