vendredi 31 mai 2013

Belle


Belle.

Tu es belle.

Belle à en sourire.

Belle à en courir.

Belle à te pétrir.

Belle.

Tu es belle.

samedi 25 mai 2013

Il pleut

J’ai lu que deux enfants avaient probablement été tués par leur papa réglant ses comptes.
J’ai rendu hommage à une maman de trois enfants qui est décédée brutalement.
J’ai vu les images du corps d’un jeune anglais abattu pour d’obscures raisons religieuses.
J’ai découvert les dernières photos d’un homme mûr atteint d’un cancer et décédé depuis.
J’ai eu du mal à regarder les images d’une tuerie en Irak, plus de quarante innocents tués.
Je passe chaque jour devant l’établissement détruit par le feu de commerçants courageux.
Je replie le journal,
j’éteins la télé,
j’observe le monde et surtout
je décide de ne plus me plaindre du temps qu’il fait.

vendredi 24 mai 2013

Faire



Faire face
Faire place
Faire tout
Faire peu
Faire part

Faire le beau
Faire le mort
Faire le bien
Faire le plus
Faire le moins

Faire et se dire pourquoi
Faire et se faire du mal
Faire violence et peine
Faire avec et pourtant
Faire la paix en soi

Faire et souffrir
Faire et pâtir
Faire et pâlir
Faire et partir
Faire et chérir

Faire face


jeudi 23 mai 2013

S'écouler



Déprimer.
Penser.
Ruminer.
S’enfoncer.
Penser.
Couler.
Crouler.
Tâcher
de surnager.

mardi 7 mai 2013

Qui, que?



Et les gens qui sont-ils derrière leur apparence ?
Que sont-ils au-dedans que l’on voit du dehors ?
Qu’apercevoir du cœur au-delà du regard ?
Qu’imaginer de l’être quand se tait le visage ?

Je vois sans le savoir que tu ne vas pas bien.
Je sais sans rien pouvoir que tu souhaites un mieux.
J’aimerais être là mais ne veux m’imposer.
Malaisé de me taire quand pourtant j’aimerais.

Et voilà tu es là, triste et vide à la fois
Et je ne suis pas mieux, anxieux et malmené.

Dites-moi...



Serait-ce une impression ou même une inquiétude ?
Aurais-je tout d’un coup déménagé sur terre
et me retrouverais-je à cent lieues de chez moi ?
Je ne peux rien en dire, j’ignore ce qui se passe,
je n’en connais le sens mais j’en ressens le poids.

Me serais-je absenté tant de jours et le temps
aurait-il défilé à de telles vitesses
que j’en aurais perdu et le goût et la voix ?
Je me sens incapable et inculte à la fois
pour dire ce que je vis dont je ressens le poids.

C’est comme une impression ou même une apathie.
Je suis toujours ici et ne me suis enfui
et je n’ai pas enfoui en moi cette déveine.
Je sens une anxiété qui se ferait angoisse,
pis encore un mal être m’écrasant de son poids.

Dites-moi si les hommes et les femmes aujourd’hui
ont perdu le plaisir de parler, de se dire,
aussi de s’écouter et de dialoguer ?
Partout, de plus en plus, ce ne sont qu’anathèmes,
hystérie ou menaces, folie d’un si grand poids.

Je ne reconnais plus le monde et ses élans ;
j’ai du mal à subir procès, intolérances,
coups de poing, invectives, affirmations qui tuent.

Astre

Aux abonnés absents depuis beaucoup de lunes le soleil, ce seigneur, fit subir aux humains la nuit. Révolution! ...