Un geste, presqu'un soupir, en douter ou y croire? Un rictus, un sourire, un mot qui porte à croire qu'au delà du miroir et de la mélodie un chemin fait envie. La haie des mots comptés, l'ornière des pas qui coûtent, barbelés des écueils; l'audace devient bonté, le regard devient route, de la main je te cueille.
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
mercredi 26 juin 2013
samedi 22 juin 2013
Chemin
Je l'ai vu apparaître comme un
frais coup de foudre.
"Bien je m'en vais te prendre" me dis-je
en lui parlant.
Il est beau, droit et large, il s'étend là devant.
"Et si je t'empruntais plutôt que de te
prendre".
Je marchais.
dimanche 9 juin 2013
Concertoi
Symphonie composée, concert interrompu, le point d'orgue est cassé, les croches s'entre-crochent. Un chœur de voix ferrées, aux cordes dans le plâtre car elles avaient glissé sur un ton trop huilé. La portée devient vide, le silence mélodie, la mélodie est morte, la mesure en démesure. Les instruments à corde d'un coup se désaccordent car l'instrument à vent devient un ouragan. Le triangle est carré et l'orgue sans tuyau, simple fleur de printemps qui perdrait les pédales. Violon violé à travers son ouïe, la viole voilée et le trombone troublé. La harpe sans écharpe, les percussions sans son car pour cette cuisson pas besoin de batterie. Diapason rouillé, le la s'est échappé, le trombone à coulisse venait de se raser. Un Karajan dirige des musiciens sans bois jouant sur le pupitre d'un professeur aphone. Ce concert écouté par un public d'oreilles devient un défilé gratuit de notes sans facture.
C'était la vie pour moi et puis il y eut toi.
mardi 4 juin 2013
Cassé
Noué, comme entravé d'un lien,
cloué, à n’en savoir bouger
ni les lèvres, ni les mots;
prisonnier, enfermé.
Tenu, abîmé du dedans,
ligoté, à n’en savoir ouvrir
ni la main ni le cœur;
prisonnier, enfermé.
Un carcan invisible soudain me paralyse,
impossible naissance d’affection, de tendresse,
à n’en vouloir me dire;
prisonnier, enfermé.
Alourdi par la rage et léger de l’orgueil,
ébloui de colère, aveuglé de rancœur,
ne pas m’ouvrir,
m’enfermer et tenir.
Un loquet de froideur m’isole de la vie,
une porte fermée me coupe la chaleur,
hautain, victorieux, sans peur.
Sans attrait. Sans attache.
Je vous déserte tous, j’en dégueule certains
pour mieux en vomir d’autres;
enfermé, prisonnier.
Cassé par vos humeurs, je ne vous aime plus;
troublé par vos manœuvres, je vous perds et m’égare.
La colère envahit et s’installe en mon cœur.
Là, elle creuse son lit dans mon fleuve d’amour,
torrentielle, tueuse, qui noie
et puis s’en va.
cloué, à n’en savoir bouger
ni les lèvres, ni les mots;
prisonnier, enfermé.
Tenu, abîmé du dedans,
ligoté, à n’en savoir ouvrir
ni la main ni le cœur;
prisonnier, enfermé.
Un carcan invisible soudain me paralyse,
impossible naissance d’affection, de tendresse,
à n’en vouloir me dire;
prisonnier, enfermé.
Alourdi par la rage et léger de l’orgueil,
ébloui de colère, aveuglé de rancœur,
ne pas m’ouvrir,
m’enfermer et tenir.
Un loquet de froideur m’isole de la vie,
une porte fermée me coupe la chaleur,
hautain, victorieux, sans peur.
Sans attrait. Sans attache.
Je vous déserte tous, j’en dégueule certains
pour mieux en vomir d’autres;
enfermé, prisonnier.
Cassé par vos humeurs, je ne vous aime plus;
troublé par vos manœuvres, je vous perds et m’égare.
La colère envahit et s’installe en mon cœur.
Là, elle creuse son lit dans mon fleuve d’amour,
torrentielle, tueuse, qui noie
et puis s’en va.
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