vendredi 28 décembre 2018

2019

 
Tourner la page et, sans jeter le livre,
c'est l'audacieux pari pour chacun aujourd'hui
d'un hier à peser, d'un demain à bâtir.
Bonne année la terre.

© andré elleboudt

dimanche 23 décembre 2018

Naissance




Le silence d'une main,
la caresse d'un regard,
le mystère d'un sourire,
l'audace d'une paix,
le soin d'une présence
le ricochet d'un rire,
la voie d'une mémoire
l'intelligence d'un cœur,
l'infini d'un écrit,
le secret d'une voix,
la faveur d'une surprise,
l'assiduité d'un amour,
la confiance d'un départ,
la gâterie d'un câlin,
la force d'un silence,
nous parlent d'un amour.

Et pourtant, cependant,
nos mères sont éphémères*.


© andré elleboudt
*Joe Dicker

samedi 22 décembre 2018

Tant et temps


A l'âge que j'avais
jamais je ne posais
la question du passé.
A l'âge que j'avais
jamais ne me posais
la question de mon âge.

Je regardais passer les mois et les années.

Et à l'âge que j'ai,
parfois je me repose
la question de la vie.
Car à l'âge que j'ai
le temps dont je suis fait
ressemble à mon passé.

Je regarde passer ce temps que j'ai goûté.

Car à l'âge que j'ai
le bonheur de goûter
le présent est sucré.
Et à l'âge que j'ai
je dis merci au temps
pour ce que j'ai goûté.

Je viens de ma jeunesse, elle m'a bien inspiré.

© andré elleboudt

mercredi 19 décembre 2018

Circulaire

 
Fidèle tu reviens, tu n'es jamais bien loin.
Tout était apaisé, aucun mot ne troublait
cette sérénité si souvent en danger.
Et ta force à jamais viendra donc me troubler,
m'interroger aussi, tuer en moi la paix.
Comment imaginer l'inexistant venant
dévoyer, aliéner à ce point l'existant ?

Sa force et son pouvoir sont pourtant faits de peu.
Un goût, une couleur, un son, une pensée,
un souvenir enfoui, les petits riens des jours.
Et l'on dit inutile de vouloir manœuvrer
les soldats désarmés du combat salutaire.
Cependant c'est le corps tout entier, décidé
qui vient mobiliser l'énergie de l'esprit.

Et passeront les nuits, les matins et les jours
à se débattre en vain et la raison, despote,
s'encombre et puis se perd dans le dédale flou
des pensées inutiles et des forces perdues.
La pensée circulaire, que je crée, qui me tue.

© andré elleboudt

mardi 18 décembre 2018

Savoir c'est pouvoir...

Paru chez Chloé des Lys, ce petit livre est destiné aux patients mais aussi (et surtout) aux proches et accompagnants. Savoir permet parfois de pouvoir... accompagner, simplement d'être proche.

jeudi 13 décembre 2018

Pantelant




Au matin de l'hiver, la nature dévêtue s'habille de la froidure.
Au dîner de l'hiver, elle s'est racrapotée et murmure un silence.
Au goûter de l'hiver, le vent est si piquant que le soleil pantelle.
Au souper de l'hiver, c'est l'hiver qui se fige, impatient du matin.

© andré elleboudt

mardi 4 décembre 2018

Genou

 
C'est un mot qui, dit-on, sauvera les humains de la chute finale. L'écologie, pour sûr, a, très tôt, mis le doigt sur les risque et péril face auxquels toute vie jouerait son devenir. Car que deviendrions-nous sans air ni mer ni fleurs, … ? Et plus les faits sont clairs, plus on semble défier. Ce qui peut arriver aux autres m'indiffère. Ce qui compte est moi seul : pays, nation ou race. Plus ils sont connectés plus les humains détissent cohésion, relations. Les uns en leurs châteaux aiment tant dominer les castelets des autres ; ou d'autres en leurs labos inventent des systèmes qui entraînent les uns en de crasses misères.
La vie est engagée. Ecologie de l'être. Crier au loup et l'être, c'est un talent humain. A quoi sert-il d'aimer l'arbre et la fleur si ce n'est que pour soi ? Être seul sur la terre, maître seul de la terre, c'est imbécilité ! Aimer à tout jamais les oiseaux dans les bois, boire l'eau qui s'écoule, … sans avoir un regard, un mot, une affection pour un humain voisin, c'est aimer le vin aigre, préférer cendre au feu. L'humanité n'est rien si la maison commune n'est pas entretenue. Et que deviendra donc cette maison de tous pour une humanité chaque jour un peu plus infectée de supériorité.

© andré elleboudt

dimanche 2 décembre 2018

Astre

Aux abonnés absents depuis beaucoup de lunes le soleil, ce seigneur, fit subir aux humains la nuit. Révolution! ...