C'est un
jour sur la terre que les hommes exprimèrent
le besoin
d'être soi, chez soi, parmi ses lois.
En voulant
que le monde, on l'ignore souvent,
s'adapte à
leurs envies, les hommes dirigèrent
en
soumettant la terre. Car ils sont bien uniques
parmi tous
les vivants à imposer leurs griffes.
La fleur
s'adaptera, le lion vêtira
les habits
du milieu et la mer bougera
aux rythmes
de la lune et puis et caetera.
Et l'homme
refusera, il organisera,
s'il le
faut détruira, en roi il régira,
il en sera
ainsi, fi de tous les blablas.
Le plus
frèle habitant de la terre et du ciel
ne
s'imaginait pas qu'en fait il détruisait
le bijou,
la merveille, en un mot l'univers.
Il s'est
approprié, a modifié les forces,
il a tout
fragmenté; ce qui me sert, pour moi
et tout le
reste aussi. Moi je prends le meilleur.
La fleur se
commuera, le lion ôtera
les habits
du milieu et la mer peinera
aux rythmes
de la lune et puis et caetera.
Et l'homme triomphera,
il dénaturera,
s'il le
faut mentira, en roi il régira,
et il fera
ainsi, fi de tous les blablas.
L'humanité
déjà se suicidait en paix,
elle
s'anéantissait et ronronnait placide.
Les hommes
ont tout compris.Théologie et sciences,
psychologie
et vie, technologies, progrès,
ils ont un
mot sur tout, le pourquoi, le comment.
Mais le savoir
n'est rien s'il n'est fait de raison,
l'intelligence
sans coeur nous réduit à vapeurs.
La fleur
s'asphixiera, le lion périra
victime du
milieu et la mer stagnera
à l'ombre
de la lune et puis et caetera.
Et l'homme
continuera, il se délectera,
s'il faut
se détruira, en roi disparaitra.
En
sera-t-il ainsi, loin de tous les blablas?
© andré elleboudt