J'ai toujours apprécié
marcher de-ci, de-là.
Marcher seul en chemin
m'a permis de me taire.
Marcher accompagné
a toujours consenti
à me laisser penser.
Et ces deux pas de deux
m'ont apporté bonheur,
douce sérénité.
© andré elleboudt
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
J'ai toujours apprécié
marcher de-ci, de-là.
Marcher seul en chemin
m'a permis de me taire.
Marcher accompagné
a toujours consenti
à me laisser penser.
Et ces deux pas de deux
m'ont apporté bonheur,
douce sérénité.
© andré elleboudt
Puis à quoi donc penser, et surtout que penser ?
Le fil du temps qui va ne revient sur ses pas.
Ces pages et tant de mots consument le repos.
Comment se déloger pour ouvrir, aérer,
couvrir le bruit du monde où le délire abonde ?
Se poser et s'enfouir, se terrer, oui, s'enfuir.
Est-ce pleutre, indécent, vouloir un expédient ?
Rien que se protéger, lassé d'être abusé ?
La vie ne serait-elle qu'un lever de soleil
chaque jour plus éteint. Vivre sans eau, sans pain.
© andré elleboudt
Je me suis installé
dans le couloir foncé
d'une vie érodée.
Observant les vallons
je me dis, l'érosion
adoucit les fractions.
Apparaît l'autre vie
faite de discrédit.
Je suis sans savoir qui.
Chanter d'autres refrains,
inventer mes entrains,
avancer lent, sans frein.
Ma vie allait de soi.
C'en est fini ma foi.
Je vis de nouveaux choix.
© andré elleboudt
Il en est tant à l'œuvre, même petites frappes.
Mais il n'existe pas de ravages bénins.
C'est très simple après tout : être élégant en tout,
odieux mais un dandy, s'encourager le soir
à poursuivre demain la sape du médiocre,
passer pour son sauveur et le tour est joué.
Attendre qu'il s'en lasse puis on s'en débarrasse.
Sans l'air de le chercher lui mettre la pression.
Puis tout au fond du trou viser sans le toucher,
venir à son secours, s'il le faut le soigner.
Il en est tant à l'œuvre, même petites frappes.
Mais il n'existe pas de ruines tolérables.
© andré elleboudt
Aux abonnés absents depuis beaucoup de lunes le soleil, ce seigneur, fit subir aux humains la nuit. Révolution! ...