J'ignorais.
Chaque fois comme un gnon
le coup me revenant.
J'ignorais.
La douleur abîmant
les forces du cerveau.
Je voyais
impuissant mon humeur
s'étiolant comme au vent.
Je perdais
le contrôle du cap
et, par-là, du bon sens.
Je souffrais
de savoir et de ne
pas pouvoir maîtriser.
Mon esprit
se débat en de vains
engluements. Et se perd.
J'ignorais
que la voix bâillonnée
est forte comme un gnon
que l'on porte ignorant
sa puissance et sa force.
La force du silence.
© andré elleboudt
se débat en de vains
engluements. Et se perd.
J'ignorais
que la voix bâillonnée
est forte comme un gnon
que l'on porte ignorant
sa puissance et sa force.
La force du silence.
© andré elleboudt