Comme un déraillement de forces et de masses.
Comme un ferraillement.
C'est un son étalé, échappé du dessous.
Une énergie de front poussée d'on ne sait où,
rassemblant ses armées
pour un déferlement
aux issues inédites,
à chaque fois tenace.
La mer.
Comme un débarquement à la force, à l'audace.
Un affranchissement.
Sans un son mais craché, désespéré et fou.
Une énergie, un pont menant on ne sait où,
affrontant les marées
vers un demain absent
aux espoirs interdits,
à chaque fois vorace.
L'exil.
C'est le chant de la mer
que reprennent en chœur
sur des rafiots d'horreur
aux cales meurtrières
des humains oubliés
qui voulaient exister.
La mer s'est avancée ne domptant ses humeurs.
Des hommes fascinés réclamant un bonheur.
La mer. L'exil. Et puis.
© andré elleboudt
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