Visage.
Un visage.
Le visage.
Son visage.
Blanc.
Mais pas vraiment.
D'un blanc mêlé de peu de gris.
La peau.
D'un éclat comme jamais.
Les traits forcés.
Une douleur qui ne se dirait pas.
La souffrance, oui.
Plus que la douleur.
Les lèvres.
Asséchées.
Desséchées.
Ânonnant.
Pour tout le dire.
Dans un presque silence.
Les paupières.
Entre l'éveil et le sommeil
Sur sa peau.
Comme une rosée tellement plus lasse que celle du matin.
Son souffle qui hésite entre fuite et détours.
Et sa vie qui s'en va.
C'est ainsi que j'ai vu la mort.
Sa mort prendre place en son corps blême et moite.
Le silence.
Car je ne peux parler.
Simplement être là.
Prendre la main.
Peut-être.
Ce n'est déjà plus elle.
Son regard pressent mon trouble.
Doucement.
Lentement.
Tristement
Inévitablement.
Prendre congé.
© andré elleboudt
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