C'est la sidération d'un petit truc vicieux
qui m'a fait découvrir un silence inouï.
Les sons de nos matins, le silence des mots
musiques de l'ennui soudain rythmaient le temps.
Bien plus que tout cela, il est un bain de tons
qui viennent titiller le pavillon des vies.
C'est le chant de l'oiseau bâtissant son printemps
au seul souci choisi du rythme des saisons.
Alors je me suis tu non pas lassé de mots
mais curieux des instants que d'autres racontaient.
Et bien loin de débats, des je-sais mieux que toi,
des j'ai-raison c'est tout, j'ai relu l'agenda.
Courir après l'urgence, m'écraser de il-faut ?
Je me suis arrêté et je me suis parlé.
© andré elleboudt
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