Elle est si belle. Vraiment. Nue dans l’obscurité, perdue là entre tant de beautés éthérées, inaccessible et douce elle semble subjuguer. Elle est paix absolue. Si j’osais la toucher j’imagine un bonheur pareil à l’infini et, croisant son regard, je m’y perdrais grisé. Sur sa peau pas de pli, un univers parfait emplit ses courbes lisses. Il n’est pas de limite à sa beauté subtile exposée à chacun au risque d’abîmer. On la dit généreuse, je le crois volontiers, mais elle est délicate et son charme fugace nous la rend éphémère.
Des mâles, un jour de feu, ne l’ont pas ménagée ; en hommes enfiévrés ils l’ont ensorcelée, charmée puis possédée.
Et ce jour-là la terre s’est surprise à trembler, nue dans l’obscurité.
© andré elleboudt
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