Au matin de l'hiver, la nature dévêtue
s'habille de la froidure.
Au dîner de l'hiver, elle s'est racrapotée et
murmure un silence.
Au goûter de l'hiver, le vent est si piquant
que le soleil pantelle.
Au souper de l'hiver, c'est l'hiver qui se
fige, impatient du matin.
© andré elleboudt
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