Le silence assombrit le gazouillis parfait
de la pluie sur le banc.
Un nuage en transit emmitoufle de joie
l'éveil d'un vieux chevreuil.
Sur le haut du pommier, la merlette édulcore
des versets du coran.
A l'abri du clocher, cachée derrière un gong,
la nonne étend des draps.
Au milieu du salon, un père enfariné
éduque un lévrier.
Au-delà des îlots, un amphibien curieux
déplie un vieil atlas.
Découvrant le café, un fermier audacieux
trait le feu d'un dragon.
Un dieu dans son dressing consulte le patron
d'un tailleur de caillasse.
Une imprimante à plumes s'essaie à un roman
racontant l'écriture.
Au bout de l'autoroute, un cachalot se meut
entre deux buffets froids.
L'agenda étudie la complainte des jours
et lit la météo.
Ainsi s'en vont les jours au pays du permis
où tout se veut possible.
© andré elleboudt
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
dimanche 29 mai 2016
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