C'est une mélodie
que je rejoue sans cesse;
artiste ou malhabile,
risquer qu'une note blesse
l'ensemble et l'harmonie.
Artiste et malhabile.
C'est fixer un miroir,
y perdre ton regard,
et nous retrouver nus
vulnérables et fragiles.
Un boulier mis à nu,
un bonheur qui babille.
Une croche légère
rendant l'air étonnant,
une main qui attend
que le poing se libère.
Le pardon vient à poindre
au cœur de nos misères.
Un geste, presqu'un soupir,
en douter ou y croire ?
Un rictus, un sourire,
un mot qui porte à croire
qu'au delà du miroir et de la mélodie
un chemin fait envie.
La haie des mots comptés,
l'ornière des pas qui coûtent,
barbelés des écueils;
l'audace devient bonté,
le regard devient route,
de la main je te cueille.
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
samedi 12 novembre 2011
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