Le soleil tout à coup appelle mon regard,
m'empêche de parler. Plutôt de me parler.
Bien souvent dans ce coin, que certes j'affectionne,
je pose mes pensées sur le papier blanchâtre
qui parle de ma vie, qui dit être miroir.
Le soleil tout d'un coup éclaire mon regard,
m'extirpe de mes jours, serait-ce un armistice ?
Écrirais-je de même si chaque jour, là-haut,
il taisait son ardeur, ne m'offrait son humeur ?
© andré elleboudt
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