lundi 9 novembre 2020

Ah, justement...

Car cela m'a touché. Profondément. Troublé.

Quand celle ou si celui auquel le cœur vous lie

se retrouve au tapis grâce aux lois du marché -

celui dont on nous dit que sans lui tout s'écroule - …

Lorsqu'on voit un enfant enfermé et taulard

d'un emploi salvateur, cadeau du Capital

redevable de tout, qu'un jour on le dégage

à quoi bon, dites-moi, croire à la tromperie

du fric et du bizniss, ces géants prétentieux ?

 

Nos enfants au travail ne sont pas, excusez,

simplement des données, variables comme on dit

d'ajustement. Horreur ! La valeur du travail

se réduit à néant, cent lieues de ce à quoi

nous avons souhaité éveiller nos enfants.

Merde, trois fois merde et même plus.

La vie ce n'est pas ça et ne pourra plus l'être.

Je m'insurge puis le crie comme tant de millions

de femmes, d'hommes et d'enfants.

Oh oui, toi notre enfant, tu mérites bien plus

que le mépris du fric, illusion d'un bonheur.

 

© andré elleboudt


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