Car cela m'a touché. Profondément. Troublé.
Quand celle ou si celui auquel le cœur vous lie
se retrouve au tapis grâce aux lois du marché -
celui dont on nous dit que sans lui tout s'écroule - …
Lorsqu'on voit un enfant enfermé et taulard
d'un emploi salvateur, cadeau du Capital
redevable de tout, qu'un jour on le dégage
à quoi bon, dites-moi, croire à la tromperie
du fric et du bizniss, ces géants prétentieux ?
Nos enfants au travail ne sont pas, excusez,
simplement des données, variables comme on dit
d'ajustement. Horreur ! La valeur du travail
se réduit à néant, cent lieues de ce à quoi
nous avons souhaité éveiller nos enfants.
Merde, trois fois merde et même plus.
La vie ce n'est pas ça et ne pourra plus l'être.
Je m'insurge puis le crie comme tant de millions
de femmes, d'hommes et d'enfants.
Oh oui, toi notre enfant, tu mérites bien plus
que le mépris du fric, illusion d'un bonheur.
© andré elleboudt
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