Quand ils se laissent aller,
c'est peu dire que les vents
sont, au gré du gaillard,
typhon, brise ou mistral,
zéphyr, bise ou vents fous...
Ainsi, la météo,
qui n'est pas, on le sait,
la science très exacte
des humeurs du climat
donnerait des leçons
d'orgueil et de savoir
à mon esprit grégaire.
La douleur est, je crois,
un vrai microclimat
capable en un instant
de prendre ou de donner.
De prendre du bonheur
en donnant du tourment,
de donner un boulet
en prenant l'euphorie,
de prendre la chaleur
en donnant la brûlure,
de donner les épines
en prenant le parfum.
A prendre et à donner,
ma météo détruit.
M'a-t-elle câliné
que je vais le payer.
© andré elleboudt
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