La marche se fait longue.
Téméraire, indolente,
Téméraire, indolente,
qui, d'avancées légères en retraites amères,
de chutes et d'abandons en succès entêtants,
en font une épopée.
Délaie-t-on le bonheur dans l'ardeur de
l'effort,
pour irriguer, tonique, les sentes de la vie ?
L'angoisse et ses sueurs et les perles de peur
se mêlent au brassage d'une vie qui se vit.
Le chemin qui s'impose vient déliter parfois
la mire de l'effort. Esquinter, ravauder.
Et puis quand, de sursauts
en coups de rein fébriles
l'éclaircie revigore,
quelques mots de l'esprit
abreuvent le réel :
tu ne peux échapper
à celui que tu es,
mais, certes, tu pourras
accoster résolu
au havre de ta quête.
© andré elleboudt
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire