mercredi 9 octobre 2019

Se taire


Marchant un doux matin
par les prés et les sentes,
je subis subito,
mettant fin à ma paix,
une attaque avérée.

Une question brutale
assaillait mon esprit.

Elle me disait "Dis-moi,
toi qui es en chemin
par où t'en irais-tu
si, soudain, devant toi
il n'y avait de voie?"

Je rebroussai chemin
car je restais sans voix.

© andré elleboudt

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