Le nez en l'air, les yeux aux vents.
Gaillardement j'avançais insensible à la
marche du monde.
J'errais, heureux.
Une feuille d'aubépine, soudain, vint mettre
fin à ma rêvante solitude.
Car je n'étais pas seul entouré de milliards
d'autres.
Je redevins un humain, marchant de par le
monde,
sensible et attentif je n'étais pas
malheureux.
Pourtant.
© andré elleboudt
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