Faut-il
que notre monde
si puissant, brillant
s'étrangle, étouffe puis crache son malheur
pour qu'entre toutes et tous
un seul nom rejaillisse ?
Se peut-il
que notre terre
si belle et intouchable
se salisse et se carie puis dégorge son mal-être
pour qu'entre toutes et tous
un seul prénom renaisse ?
Arrive-t-il
que notre vie
prodigieuse et complexe
se glace et se sclérose puis pleure son bonheur
pour qu'entre toutes et tous
une seule ardeur s'avive ?
La femme
et l'homme,
leur véhémence
relevant la gageure ?
Mettant la vie en gage ?
© andré elleboudt
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