C'était, je crois,
un roman de Tesson.
Je lisais.
Et du coup je pensais.
Puis je m'échappais
des mots et de l'histoire.
Je me posais
en terres connues.
Ma vie apparaissait,
je revoyais ceci,
je revivais cela.
Voilà, je m'endormais,
pas à cause du roman.
Simplement le chemin.
Sommeil.
Je rêvais.
Le rêve est-il plus fort
que l'amertume des jours ?
© andré elleboudt
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