Tout à coup j'étais mort.
J'en fus assez surpris.
Je questionnai alors
ceux que j'avais connus.
J'interrogeai, curieux,
ce que je connaissais.
Rien de clair n'expliquait
tout ce qui m'arrivait.
En fait je m'ennuyais.
J'avais lu et relu
le carnet de mes jours.
Tout ce que j'avais fait,
ce que j'avais vécu.
La table des matières,
en ultime frontière
Plus rien n'était à lire
car rien n'était à dire.
Craignons donc ce silence
qui ferait croire, malchance,
qu'on est là, en partance.
© andré elleboudt
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