En fin de nuit je fus sans trop savoir comment
éveillé par des mots, une conversation.
Je l'entendais, je crois,
si proche et à la fois
si éloignée de moi.
Dehors il faisait noir
mais pas assez obscur
pour m'empêcher de voir.
Et je ne voyais rien,
ni humain, ni engin
capable de causer.
Je m'étais endormi
questionnant mon esprit
sur ses projets futurs.
Mon cœur se contentait
de suivre la ferveur
de mon corps enhardi.
Mais mon esprit, prudent,
me parlait de mesure.
Folie ou harmonie ?
Ainsi donc j'étais trois, qui parlions par ma
voix.
Cependant dans ma nuit, je ne voyais que moi.
© andré elleboudt
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