Dehors il fait noir. Nuit.
Le silence et le bruit
se disputent en douceur.
Il n'est d'instant ni d'heure.
Des pas brisent l'élan
de mon sommeil. Pourtant
je reconnais l'appel
de ce rival: l'éveil.
Et commence la danse
des idées quand je pense.
Le cerveau pâturage
accueille en son pacage
ce tourbillon changeant.
Je deviens ruminant.
La nuit pour les pensées
est temps d'agilité.
Ce qui le jour m'allume
la nuit, moi, me consume.
© andré elleboudt
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire