J'apprends que tu vas mal,
que tu es au plus mal.
Déjà ces mots éveillent
en moi une atonie.
Je suis loin des merveilles
que nous donne la vie.
Tu m'écris que ta fin
t'est devenue réelle ;
que même étant rebelle
tu te sens pris au lien
qui forcément, dis-tu,
te ravit à tes pas.
Ce n'est plus un tracas,
ce serait le tribut
de ton humanité
qui aujourd'hui se tait.
J'apprends que tu as mal,
jamais vécu si mal.
© andré elleboudt
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