Je le pense.
Il n’existe pas.
Je le crois.
Il existe bien.
Je conclus.
Je n’en peux rien dire.
Au mitan de ces assertions,
des grands feux grillaient des dévots.
Aux gibets des révélations,
pendouillaient des crétins bornés.
Aux fers froids du doute blafard,
pourrissaient des croyants têtus.
Aux firmaments patents des fois,
aux ciels rugueux des mécréants,
c’est le cerveau qui parle au coeur.
Aux tribunaux des certitudes,
aux cabarets des assurances,
c’est le cerveau qui tue le coeur.
Que diable ils sont nombreux tous ceux
tués pour Dieu ou le néant.
© andré elleboudt
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