Le corps s’habitue-t-il
à peiner, à souffrir?
L’esprit s’assouvit-il
du doute et de l’épreuve?
Et l’âme accepte-t-elle
la cabale du cerveau?
Les yeux tolèrent-ils
de perdre en acuité,
et les membres en souplesse
puis le corps en puissance?
Le mal s’informe-t-il
des doutes qu’il propage?
La douleur sonde-t-elle
l’énergie qu’elle détruit?
Et le moral sait-il
où s’enfuit le courage?
Et la vie, dans tout çà,
que croit-elle pouvoir faire?
© andré elleboudt
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