Cela fait si longtemps,
que le jours et les nuits ont oublié les mots.
De mois ou bien d'années comme un jour sans humeur.
Ta mémoire égarée ne m'a plus fait vibrer.
Et soudain aujourd'hui je pense à toi, maman.
Que de choses à te dire, de nouvelles et de faits
et tant de mots, de noms que les pages d'un livre
seraient bien illusoires pour te faire l'état
de ma vie loin de toi.
A midi, un dimanche, après tant de silence
à jamais tu t'es tue.
Et voilà qu'à cette heure, je perçois étonné
que tu t'en es allée.
Etrange jeu d'esprit qui fait jaillir un soir
l'évidente lumière.
La perte d'une mère.
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
dimanche 10 mai 2015
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