C'est un frêle escalier
aux pas irréguliers,
au ressenti rugueux,
sur la face desquels
le pied se pose nu.
Et tout le corps aussi.
Quand on descend les marches,
le sens se fait unique,
amenant au sous-sol
et parfois bien plus bas.
S'ouvre alors comme un cœur,
le centre vrai, sans fond,
tant l'être et ses secrets
sont enfouis tout là-bas
à l'abri des couleurs,
des jours et de la vie.
Tout n'y est, cependant,
pas fait d'obscurité.
Mais l'accès y est rare
et les chemins obscurs.
Ces sentiers je les prends
et les parcours, parfois,
quand le pas en surface
n'est pas bien disposé;
apparaît un besoin
affamé d'assurance
et de sérénité.
Je pars alors au cœur
de moi, de mes secrets
pour une étape éclair
qui restaure, affermit
le pas, l'âme et la vie.
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dimanche 23 novembre 2014
Piètre
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