samedi 8 novembre 2014

Comme un baiser

Comme une longue plainte j’entends le cri du monde
un peu comme une étreinte qui se ferait trop longue.
De droite, aussi de gauche, ils ont tout essayé,
ils sont désemparés sans projet ni ébauche.
Et notre monde tourne, tourne fou, affolé.
Et partout la vie crie, hommage à l’espérance.

Sans loi et sans pardon l’humanité avance
d’un passé qui s’écrase vers un demain sans fond.
A quoi bon exister et puis, pour quoi lutter?
A quoi sert-il de naître si personne ne peut être?
Tous, on s’est fait avoir! Le bonheur c’est l’avoir!
Mais bon dieu qui peut croire que l’être c’est l’avoir ?

Pourtant il y a l’homme, issu d’un don d’Amour.
Et puis aussi la femme qui n’a pas son égale.
Ils sont l’humanité, ont pouvoir d’innover,
de créer, d’inventer, de faire être et rêver.
Et cette humanité a le choix de poser
la question du pourquoi. Pourquoi toi, pourquoi moi?

C’est le choix d’avancer, de se donner un but.
Le choix de se choisir, la liberté de l’être.
Le choix de fiancer l’humanité au monde.
Le choix des épousailles des couleurs de la peau.
Le choix des retrouvailles malgré le prix des maux.
C’est le choix de s’aimer à tort et à travers,
le choix de respecter tout ce qui est divers.

L’homme a été donné au monde comme un baiser.

Piètre

Une fois le temps passé, il devient le passé, rangé dans ma mémoire, cette grande lingère. J'y remise sans fin le...