Noué, comme entravé d'un lien,
cloué, à n’en savoir bouger
ni les lèvres, ni les mots;
prisonnier, enfermé.
Tenu, abîmé du dedans,
ligoté, à n’en savoir ouvrir
ni la main ni le cœur;
prisonnier, enfermé.
Un carcan invisible soudain me paralyse,
impossible naissance d’affection, de tendresse,
à n’en vouloir me dire;
prisonnier, enfermé.
Alourdi par la rage et léger de l’orgueil,
ébloui de colère, aveuglé de rancœur,
ne pas m’ouvrir,
m’enfermer et tenir.
Un loquet de froideur m’isole de la vie,
une porte fermée me coupe la chaleur,
hautain, victorieux, sans peur.
Sans attrait. Sans attache.
Je vous déserte tous, j’en dégueule certains
pour mieux en vomir d’autres;
enfermé, prisonnier.
Cassé par vos humeurs, je ne vous aime plus;
troublé par vos manœuvres, je vous perds et m’égare.
La colère envahit et s’installe en mon cœur.
Là, elle creuse son lit dans mon fleuve d’amour,
torrentielle, tueuse, qui noie
et puis s’en va.
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
mardi 4 juin 2013
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