vendredi 16 septembre 2011

Des filles? Enfants de choeur?

Arrêtez d’rigoler ! Vous me faites  étouffer.
Des jeunes filles à l’autel, mais vous vous méprenez.
Le service de l’autel est à ce point crucial
qu’il faut, mais attendez, des hommes, c’est capital.
Des filles pour le service, d’accord, de sacristie
pour les fleurs et les nappes et aussi les broutilles,
mais pour le sacrifice, il ne faut que des fils ;
de bonnes et belles familles, cinq enfants c’est un plus,
un papa aux affaires et la maman d’office
at home et au fourneau pour la bouffe mais pas plus.
Ce qui est féminin se conjugue, mais bien sûr, au mode impératif
quant aux mâles, dont je suis, ils œuvrent, c’est ça un fils.
Tiens, quand j’étais petit, j’étais enfant de chœur,
que j’écrivais sans « h », oui, j’étais enfant de cœur.
Cela me fait penser que le « h » oublié
ne pouvait signifier que seul l’Homme en possède.
Sinon, imaginez, quelle humanité laide
si les femmes hors du chœur, de cœur étaient privées.

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