Au fur et à mesure
que je tourne les pages
un sentiment étrange
envahit mon esprit.
Il me semble, bizarre,
que certains des feuillets
parlent de mon vivant.
Chi si ferma è perduto…
Un laid jour de mes maux
j'en vins à souhaiter
de tout arrêter là.
Fermement je pensais
que je pourrais ainsi
atteindre un nirvana,
une vie sans douleur.
Arrêter. Terminé.
Et Dante me souffla,
allez savoir pourquoi,
qu'arrêter, c'est se perdre…
Étonnant que cela.
© andré elleboudt
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