Fermée à double tour, sourde à la vie dehors.
Isolée par défaut, pareille à la muraille.
Réfractaire à la joie, résolue au duel.
Aveugle à la bonté, étanche à la tendresse,
Brutale du regard, rigide de pensées.
Tout en elle est silence.
La Porte du Dedans enferme derrière elle,
bien au cœur, à l'abri l'Enfant des Jugements
craignant de dévoiler la voix de ses silences.
Car ce petit seigneur tremble d'entrebâiller
la porte du dedans mettant à la lumière
tout le tu de sa vie.
Redouter de livrer les simples ressentis du temps qui le traverse
et remettre à plus tard ce qui à l'instant même libèrerait sa vie.
Alors que simplement il suffit d'exprimer
ce que vivre, parfois, fait naître de questions,
ou d'incompréhensions, de craintes ou de blessures.
C'est dans les mots, dit-on, que se cache la clé
qui libère la porte, la porte du dedans, gardienne des non-dits.
© andré elleboudt
La maladie... une cour intérieure que je veux, mécréant, transformer, un défi, en jardin d'agrément... et je n'y parviens pas...
vendredi 22 mars 2024
La porte
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