Bonjour, me dit l'oiseau, ma foi un peu surpris
par l'arrivée soudaine de ma vie dans la sienne.
Interrompant son chant pour accueillir son hôte,
son regard large ouvert exprima son émoi.
Jamais je n'ai pensé par ma seule présence
perturber à ce point la vie en ses conforts.
J'aime aller au jardin, besogner, y rêver,
façonnant, à mon goût, la terre en ses états.
Et voilà que ma vie, interférait godiche
avec la vie, crûment. On est tous quelque part
l'envahisseur brutal de celui ou de ceux
qui habitent déjà, se sentent violés.
© andré elleboudt
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