La poser doucement
sur le sol en papier
de nos intimités.
Lui laisser libre cours
et qui sait se surprendre ?
Parfois en désaccord
c'est le silence alors
qui ponctue nos ébats.
Comme un couple vieilli,
connaître nos fatigues
ou compter sur nos crans ,
oser se dire enfin le tu ou le gênant, le vrai ou l'indicible.
C'est un ménage à deux
fait de temps et d'attente.
Tes reflets argentés
et le noir de ton sang
se fondent scrupuleux
en mes doigts douloureux
et nous donnons la vie.
le meilleur et le pire.
© andré elleboudt
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