On dit ce mal diffus
tant il est malaisé
de préciser son lieu.
Le voilà qui écrase
ou grignote parfois
le calme d’être bien.
On dit ce mal diffus
tant il est corps et âme
avec lui qui le gîte.
Il fait partie têtue
de toute la personne
qui lentement succombe.
On dit ce mal diffus
tant le corps occupé
a perdu son état.
C’est une autre personne
qui aujourd’hui écope
au risque de couler.
On dit ce mal diffus
tant l’esprit est confus,
perdant son éloquence
et, insensiblement,
délayant son savoir
en tristes charabias.
On dit ce mal diffus,
je valide le mot
dans ma fragilité
de n’être plus jamais
celui que j’ai été.
« Confus », répond le mal.
© andré elleboudt
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire