J’aime bien les histoires.
Celles qui font rire
et celles qui étonnent
ou même qui font peur.
Et puis la grande Histoire
qui fait et qui défait
le quotidien des hommes.
Celle que nous faisons
et que nous subissons
ou gonfle nos poitrines.
Des livres entiers racontent.
L’histoire personnelle,
toquades de chacun,
entrailles de chacune
que l’on dit, que l’on tait,
que l’on vit ou surfait,
écrites au quotidien
à l’encre des vaillances,
à l’eau de nos silences,
celles qu’on oubliera
ou qu’on s’inventera…
Avec quelles étoffes
habillons-nous nos jours,
à l’abri de quoi donc
cachons-nous nos faiblesses,
riches de quelle ardeur
parlons-nous de l’hier
et de quel héroïsme
colorons-nous nos mots ?
Quels sont donc ces outils,
ces matériaux divers
qui construisent nos vies,
les hauts-faits et le reste ?
Je me disais cela
en entendant ces mots
et toutes ces histoires
que l’on raconte un jour
au sujet de la vie
de tous ceux qui s’en vont.
© andré elleboudt
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