Puis à quoi donc penser, et surtout que penser ?
Le fil du temps qui va ne revient sur ses pas.
Ces pages et tant de mots consument le repos.
Comment se déloger pour ouvrir, aérer,
couvrir le bruit du monde où le délire abonde ?
Se poser et s'enfouir, se terrer, oui, s'enfuir.
Est-ce pleutre, indécent, vouloir un expédient ?
Rien que se protéger, lassé d'être abusé ?
La vie ne serait-elle qu'un lever de soleil
chaque jour plus éteint. Vivre sans eau, sans pain.
© andré elleboudt
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