Avoir peur, simplement. Si peur de dire son fait que l'esprit en devient fébrile, sec à la fois.
Quelle étrange aventure qui fait rentrer en soi et débusque à l'envi les troubles mécaniques, les limites et crevasses transformant les questions en fosses abyssales où l'être humain se perd.
Vouloir exprimer ça, ne pouvoir énoncer ni le ç, ni le a. Puis demeurer muet, douloureux du silence.
La vie se fait cruelle quand le mal envahit jusqu'au vouloir se dire, que rien ne peut alors libérer ou le cœur ou l'esprit ou la vie.
Et vivre ainsi devient l'ombre de l'énergie qui se nourrit de force pour ne rien exprimer.
© andré elleboudt
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