La douleur est mauvaise, elle pénètre et s'installe, règne et dicte l'action.
La douleur est guerrière, elle s'impose, efface l'être, dessine un univers nouveau.
La douleur est troublante, elle altère, déguise le réel. Elle dénature, anéantit l'âme.
La douleur est assassine, elle se coule, injecte son poison, se repait de la vie.
La douleur est létale quand, au bout du chemin, pervertie en falaise, elle affaisse le pas.
Quand la douleur isole, ce qu'elle réussit bien, un monde alors s'écroule. Et bien des mots s'égarent.
© andré elleboudt
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