Un entrelacs de vert cache le fond du ciel.
La vie s'offre, allumée, les ombres se chamaillent.
Dehors, le chant gris noir d'un passant maraudant
éveille les soupçons. A part cela, tout va.
Dans le cœur du marcheur le temps passe et s'en va.
Des sentiments se heurtent et parfois se bousculent.
Ce n'est pas rien d'être par un temps de grisaille.
L'eau coule du bec. Le joyeux arrosoir
comme chaque mardi achève son labeur.
En un chant harmonieux les plantes remercient
le passant généreux pour les soins prodigués.
© andré elleboudt
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