dimanche 13 décembre 2020

Un mot sur la méfiente.

 

Cette espèce de merde se colle sans effort aux basques de chacun. Le degré de méfiente varie de l'un à l'autre.

 

Atteints de la méfiente, de très nombreux humains considèrent leurs doutes la réalité vraie. S'ils ne pigent pas tout, ils n'imaginent pas être pris en défaut, encore moins avoir tort.

 

Merditude avérée, la méfiente s'enfouit, s'accroche, enfin s'installe.

 

Si hélas ils la chopent, beaucoup de femmes et d'hommes se bâtissent un fortin à l'abri des questions, coffiot de certitudes, bunker d'affirmations. N'est vraie que ma version, assuré mon verdict. Décisive ma voix.

 

Lors de son paroxysme, la méfiente est mauvaise, malaisée à confondre, théorie du complot, incurable trompisme, … ses multiples visages la rendent universelle et bien peu de vaccins prétendent la dompter.

 

Guérir de la méfiente est un long processus qui repose, croit-on, sur un peu de bon sens, un rien d'humilité, de la confiance en grains, un esprit solidaire.

 

© andré elleboudt

 

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