Par ton intimité, les recoins de ta vie,
par tes mots, tes pensées, tes gestes et tes ardeurs
je me prends à me dire que, oui, je te connais.
Dans un coin de l'esprit, je me fais si souvent
le cinéma des heures et des jours que tu vis.
Et cela me surprend d'être surpris par toi.
Dans un coin du réel alors que le temps passe,
très souvent je me dis que je crois te saisir,
que je connais déjà les chemins de tes choix.
Mais, alors que bien sûr je devine ton pas,
apparaît l'évidence qui chaque fois me heurte,
je ne sais pas du tout ce que c'est d'être l'autre.
© andré elleboudt
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